• On ne naît pas avec du style.

    Le style ça s'apprend, ça se travaille, et ce n'est jamais figé. 

    La mode, c'est à mon sens une façon d'appartenir à un cercle, à un groupe, et en même temps d'affirmer son individualité .

    C'est s'imprégner des tendances, des  détails , des matières, des ambiances des défilés, et de s'en inspirer tout en conservant sa personnalité, son histoire, ses propres envies, et sa relation à la mode, et au corps que l'on habille. 

    Je trouve que la mode est aussi un moyen de s'exprimer à travers un mouvement, un détail, une façon de porter tel ou tel accessoire, selon son humeur, selon l'occasion,selon les envies.

    Je suis tombée dans la marmite fashion il y a 5 ans environ quand j'ai poursuivi mes études de droit à la faculté de droit d'Aix en Provence. 

    Il s'agissait d'un défilé quotidien de fashionistas dans les couloirs et les amphis débordant de style  et je m'en suis beaucoup inspirée, tout en créant mon propre style en accord avec celle qu je suis.

     

    Dans ce billet, je vous propose de voir certaines pièces, celles que j'appelle les "valeurs sûres " du dressing qui peuvent sauver bien des tenues! C'est un peu la BASE du style! Cette liste est bien évidemment personnelle et non-exhaustive et à l'avantage de présenter des pièces au prix abordable (fashionista oui mais à petit budget ie budget d'étudiante!)

     

    Je  remercie ma soeur jumelle de m'avoir autorisée à partager quelques-unes de ses photos, nous partageons la passion de la mode,entre autres ;)

    La marinière (ici en robe H et M !) 

    Les intemporels de la mode

    La jupe patineuse

     

    Les intemporels de la mode

    Les intemporels de la mode

    Les intemporels de la mode

     

     

    Les chemises (il s'agit de MA pièce fétiche, j'en ai plein et

    je  trouve qu'il n'y a rien de plus féminin qu'une chemise un peu déboutonnée, une façon d'être subtilement sexy!)

    Les intemporels de la mode

    Les intemporels de la mode

    Les intemporels de la mode

    Les intemporels de la modeLes intemporels de la mode

     

    Le fedora

    Les intemporels de la mode

    Les intemporels de la mode

     

    Le body noir en dentelle

    Les intemporels de la mode

     

    Le sweat à message

    Les intemporels de la mode

     

     

    Les robes noires

    Les intemporels de la mode

    Quelques intemporels de la mode...

    Quelques intemporels de la mode...

    Quelques intemporels de la mode...

    Les intemporels de la mode

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le blazer

    Les intemporels de la mode

     

    La suite, au prochain épisode ! yes 

     


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  • Je fais partie de celles qui ont été traumatisées à l'école et plus tard au lycée par le sport ou en tout cas ces cours où l'on était censés connaître les règles du football ou être capables de sauter en hauteur, sans même apprendre quoi que ce soit sur le sujet.

    Dans mon enfance et mon adolescence, la notion même de sport, d'effort physique était associée à de la douce torture, une source d'inquiétude et de complexe, de panique et d'angoisse voire de cauchemards, la nuit précédant la fameuse séance d'EPS!

     

    Je n'avais aucune prédisposition pour le sport " à l'école" et je déplorais le fait de ne rien apprendre et de devoir tout savoir, mais aussi l'inutilité de mes efforts, rouge pivoine et essouflée à tenter de tenir 3 minutes autour d'un stade en courant.

     

    Cependant, je crois me rappeler que j'avais réellement envie d'aimer le sport, j'étais persuadée qu'il y avait une autre façon d'en faire, et des bénéfices à la fois physiques et psychiques à en tirer (c'est ce que j'ai compris plus tard!).

    Tout ceci pour dire, que fort heureusement, ma vision des choses a bien évolué plus de 10 ans après.

    Le sport est devenu pour moi une source de sérénité, de liberté, de confiance en moi et d'évasion, en particulier la course à pieds.

    Je ne connais rien de mieux qu'une course à pieds sur une piste de stade, en ville, ou à plus forte raison sur piste cyclable voire dans la nature, ce qui est bien évidemment l'idéal.

    Les petits bonheurs de la course à pieds:

     

    - C'est un sport démocratique, il n'y a pas vraiment besoin de matériel très spécialisé quand on début, un jogging simple et une paire de baskets suffisent.

    -Contrairement à d'autres sports, la course à pieds se pratique donc "gratuitement" puisqu'on peut s'entraîner quasiment partout et les endroits sont multiples, que l'on  habite en ville ou la campagne. Je précise tout de même que les villes sont très inégalement équipées en piste cyclable!

    -Aller courir ne prend pas beaucoup de temps, dans le sens où on peut enfiler ses baskets, partir de chez soi et revenir en courant, pas besoin de prendre la voiture le plus souvent, gain de temps donc et respect de l'environnement!

    - Les progrès se font très vite sentir à condition de s'entraîner régulièrement!Au fur et à mesure du temps, l'endurance augmente, l'allure aussi! Et le plaisir est bien là !

    - La course à pieds possède tout un tas de vertus, notamment , d'après ma propre expérience, des jambes plus musclées mais harmonieusement, la peau est douce et débarassée de toutes les impuretés, le sommeil est bien meilleur (avis aux insomniaques),meilleurs coordination et équilibre également! Sur le plan moral, l'estime de soi ne peut qu'en être positivement affectée dans le sens où il est très gratifiant et encourageant de constater ses progrès et son "aisance" à courir telle ou telle distance, sans être épuisée à la fin !

    -Autre argument pour les fashionistas comme moi: aller courir est une excellente raison de porter ses tenues et baskets acidulées et hyper tendance, si c 'est pas un argument ça ! yes

    Je cours depuis 3 ans, plus ou moins régulièrement selon les saisons, selon mon humeur, et selon mon temps mais à chaque fois que je reviens d'un footing, quelque soit mon état d'esprit avant de partir courir, je reviens toujours avec le sourire, des envies plein la tête et une attitude positive et optimiste, de la femme qui peut déplacer des montagnes!

    Ils sont bien loin les cauchemards de veille de cours de sport! Maintenant, je trépigne quand je ne peux pas aller courir, ça me manque!

     

    QUE DU BONHEUR :)

    Shoot d'endorphines!

     


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  • Je suis une femme indépendante et très sociable. Cependant, je tiens énormément à ce que j'appelle "ma bulle de solitude", et il est des fois, où je ressens un besoin impérieux de me retrouver, pour réflechir, pour me poser. C'est entre autres raisons, pour cela que j'ai décidé d'entreprendre ce "morceau" de pélerinage, seule.

    Je vais tenter ici de répondre à celles qui aimeraient tenter l'experience seule mais n'osent pas par peur, ou suite aux avertissements et inquiétudes de leur entourage.

    Etre une femme seule sur le chemin de Saint Jacques n'a rien à voir avec le danger que peut représenter  le fait d'être une femme seule, le soir dans une grande ville (cf toutes les nouvelles au JT ou les séries criminelles, où les femmes seules sont victimes de tout un tas d'agressions...).

    En réalité, sur le camino, est seul, celui qui veut. 

    Et c'est justement ce qui a rendu mon périple unique et enrichissant.

    Etant donné que nous sommes très nombreux à partir du très symbolique Puy en Velay , nous nous retrouvons chaque fois,le jour même ou plus tard sur le chemin, on croise nos amis pélerins avant nous, ou après nous, lors des haltes ou des étapes "obligatoires" du chemin ou même pendant les pauses. Il est très très rare qu'il n'y ait pas âme qui vive à l'endroit où l'on marche... (et puis les vaches,ânes,chevaux,poneys,écureils,...sont toujours d'une compagnie très agréable!=

    Il est en effet très rassurant de savoir qu'il y a un pélerin qui a eu la même démarche que nous, qui pérégrine avec son sac et son bâton et qui nous précède ou nous suit, à quelques mètres de là. 

    Dès lors, en cas d'erreur de parcours, de blessures, ou de manque de quoi que ce soit (nourriture,eau, pansements, repères,...), nous ne sommes  jamais vraiment "livrés à nous mêmes". Il suffit d'attendre un peu, à l'ombre d'un arbre, ou à côté d'un pré rempli de vaches Aubrac, pour avoir de la compagnie.


    Sur le chemin, tout le monde respecte l'envie de solitude du pélerin. Si la plupart du temps, des liens se tissent tout naturellement et les kilomètres parcourus en discutant de tout et de rien, se racontant nos démarches et nos anecdotes de marcheurs, il suffit simplement, quand le besoin de solitude et d'indépendance se fait sentir, de ralentir ou d'accèlerer la cadence, sans même en faire part à votre interlocuteur pélerin. 

    Le principe du camino repose vraiment sur une démarche personnelle du pélerin. Ce qui importe, c'est la rencontre et l'éphémère de l'échange, le partage et la liberté de s'attacher ou non à l'un ou l'autre.

    De ce fait, la solitude est choisie et rien n'empêche de parcourir des kilomètres voire toute une étape seul(e) ou accompagnée, selon l'humeur du jour!

    C'est ce compromis qui m'a le plus marquée , je me suis sentie protégée et entourée tout en conservant cette indépendance qui m'est si chère.

     

    De plus, les groupes et familles voire les couples, ont tendance à prendre lesjeunes pélérins solitaires "sous leur aile", en tout cas , en temps que femme, c'est ce que j'ai vécu , à de nombreuses reprises.

    J'ai de nombreuses fois, reçu admiration et encouragements très chaleureux de la part des autres pélerins, pour avoir , je cite "eu,à ton âge, le courage de partir seule,sur le chemin".

    J'ai vraiment eu l'impression de n'être seule que très rarement et j'ai énormément apprécié le respect de chacun envers la démarche de chaque pélerin. C'est à mon sens, primordial.

     

    Je conseille donc à ceux que cela tente, de partir seul ou seule.

    Il y a en effet une très grande liberté ,on peut choisir les étapes, les gîtes, les lieux que l'on souhaite visiter, les personnes avec qui on souhaite partager plus qu'un sourire ou un "bonjour", la durée de la randonnée,...

     

    Quant à celles qui appréhendent les dangers du chemin pour une femme seule, je rajouterai cela:

    "Il vaut mieux faire attention à ses effets personnels, à ne pas trop en dire sur soi , à toujours avertir un proche de l'endroit où l'on se trouve ou celui où on souhaite se rendre,et ne pas hésiter à demander de l'aide à des pélerins "sûrs", vous serez toujours soutenue quoi qu'il arrive".

    Solitaire mais jamais seule


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  • Des personnes de mon entourage m'ont souvent demandé ce qui m'a poussé à partir sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, et plus précisément  à partir seule .

     

    Il y a autant de raisons de partir sur ce célèbre chemin de pélerinage que de pélerins, et pour cause.

    Les raisons peuvent être liées aux croyances, à la religion, au besoin de se retrouver face à l'immensité de la nature, ou de se retrouver avec soi -même, il peut s'agir d'une quête de spiritualité très propre à l'individu ou d'un défi sportif et personnel. D'une soif d'aventure, ou de solitude, ou une envie de renouer avec des valeurs simples telles que le partage, l'entraide et la solidarité, ou des plaisirs simples telles qu'un bon lit pour dormir après une journée de marche.

    Me concernant, j'avais besoin de calme et de sérénité, et de me "déconnecter" du monde actuel , des écrans et de mes préocupations d'occidentale. J'avais envie de me retrouver seule face  à la grandeur de la nature, de me détacher des "besoins"superficiels ,d'oublier une année difficile et le jugement des gens mal intentionnés,de me retrouver et de me lancer un défi sportif tout en réalisant une sorte d'introspection salutaire. J'avais également besoin de croire en quelque chose de plus grand et d'avoir assez d'espace et de silence pour me poser les bonnes questions et tenter d'y répondre. Je ne m'attendais pas à rencontrer des personnes entières, humbles et généreuses qui partagent les mêmes valeurs que moi. 

    J'ai eu la chance pour ma part, d'avoir des parents déjà touchés par ce que j'appelle, l"appel " du chemin de Compostelle , pour en parcourir  plusieurs étapes par an, comme en témoignent leur "crédencial del peregrino" (voir l'article qui sera consacré plus tard à ce "passeport du pélerin").

    En juillet 2015, j'ai donc eu un avant - goût de ce pélerinage grâce à mon père qui m'a fait découvrir l'unicité du chemin du camino.

    Nous avons parfois emprunté la variante (je ferai un article dessus ultérieurement), et avons traversé plusieurs villages. Les étapes ( dans le Lot en majorité)ont été les suivantes  : 

    • Limognes en Quercy
    • Lalbenque
    • Pern
    • Moncuq
    • Lauzerte
    • Moissac

    Il est tout à fait différent de partir sur le chemin, en famille, entre amis ou seul(e).

    Les rencontres se font de manière moins spontanée lorsque l'on est en groupe mais il s'agit d'une expérience très forte humainement, et une manière de redécouvrir l'autre , à travers ces longues heures de marche , entourés d'une nature imposante.

    Dans ce blog, il ne sera question "que" de mon périple en solo, mais je remercie mon père qui m'a fait découvrir "l'âme" du pélerin et le sens du pélerinage. Je lui dois beaucoup.Le pourquoi du comment

     

     

     


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